samedi 17 février 2007

Le contraire de la vie n'est pas la mort mais la peur

Mourir n'est pas une fin, mais un passage d'un état à un autre.
La peur, elle, nous parasite et nous paralyse au point de nous empêcher de vivre. Elle nous détourne de l'essentiel. Elle est le contraire de la vie.

C'est la peur qui est à l'origine de la compétition, de l'avidité, des guerres, mais aussi de nos comportements négatifs chroniques comme la colère, la jalousie, la possessivité, la manipulation etc...

En supprimant la peur on retrouve :
- la confiance de base qui nous réconcilie avec nous-mêmes,
- un esprit de bonne volonté et de coopération qui nous tourne vers les autres,
- une foi essentielle en la vie et ses promesses d'évolution...

Beaucoup de peurs sont irraisonnées, d'autres nous sont transmises mais ne nous appartiennent pas, d'autres encore reposent sur des préjugés.

Si l'on considère que la peur naît de la méconnaissance de l'autre qui est pourtant un autre nous-même sous une apparence et avec des qualités et une culture différentes, ne peut-on pas faire un effort pour nous ouvrir à lui au lieu de le combattre ?

Et que peut-on attendre de bon de la compétition enseignée aux enfants dès leur plus jeune âge ? C'est ce conditionnement qui est à l'origine d'un climat de rivalité, de crainte et de méfiance qui gagne le monde entier. On n'évolue pas en voulant être meilleur que son semblable pour arriver avant lui ou prendre sa place. Et si nous commencions à unir nos forces et partager nos savoirs pour avancer ?

Une fois toute cette prise de conscience faite et la volonté de se tourner vers de justes relations fondées sur la coopération et l'entraide, alors nous pourrons dépasser les deux peurs archaïques qui sont à l'origine de toutes les autres : la peur de manquer et la peur de perdre.

Un jour, certainement, nous arriverons à remplacer « j'ai peur » par « j'ai confiance » et nous vivrons enfin, pleinement et non séparés les uns des autres, conscients de notre unicité. Il faut juste commencer par identifier nos peurs et les remplacer par plus d'échanges justes avec notre environnement. C'est tout un art de vivre.

On commence aujourd'hui ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai dit non à la peur depuis longtemps ;-) pas facile tous les jours quand on a été élevé dans ce climat-là.
Je suis d'accord avec toi: la peur, c'est la non-vie

sely a dit…

oui c'est vrai il y a des peurs dont on ne se débarasse pas facilement même si on est conscient qu'elles nous empêchent de vivre.